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mots d'amour

[Interview] Cécile, notre matchmaker Toulousaine

Aujourd’hui, direction la ville rose, pour découvrir Cécile, notre matchmaker toulousaine !
Son parcours, ses envies, sa manière d’accompagner les célibataires en quête de leur âme sœur… Nous allons tout passer en revue pour vous prouver que Cécile est la bonne personne pour vous accompagner si vous habitez en Haute-Garonne !

Cécile, peux-tu nous parler un peu de ton parcours avant de devenir matchmaker ?

cecile matchmakerDepuis 7 ans, je travaille dans l’art contemporain en tant que rédactrice indépendante et chargée de contenus. Et depuis bientôt 2 ans, j’ai ajouté une corde à mon arc avec le courtage immobilier, toujours dans la rédaction et l’optimisation des contenus.
Ce sont deux univers très différents en apparence, mais qui ont un point commun essentiel : comprendre les besoins profonds des gens. Que ce soit pour mettre en valeur une œuvre d’art ou vulgariser des sujets immobiliers parfois complexes, il faut savoir écouter, traduire des idées en mots accessibles, créer de la clarté.

J’ai toujours aimé écrire, capter les nuances, les sensibilités. Et j’ai toujours été attirée par le rapport humain, étant une grande sensible. Alors quand l’opportunité de devenir matchmaker s’est présentée, ça a fait sens immédiatement : écouter, comprendre, créer des ponts entre les êtres. Une continuité naturelle, en quelque sorte.

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre l’aventure Begin ?

Honnêtement ? Un coup de folie. Ou plutôt, un de ces moments où je me suis dit : « Et si …? »J’avais envie de me sentir autrement utile, d’aider les gens dans quelque chose d’essentiel : trouver l’amour. Mais pas seulement. Je crois profondément qu’en cherchant l’autre, on se découvre soi-même. On apprend à poser des mots sur ce qu’on désire vraiment, à faire tomber les petites voix intérieures qui nous limitent. Accompagner quelqu’un dans cette démarche, c’est un privilège immense. Et puis Begin avait cette approche moderne mais humaine qui me parlait : du digital, oui, mais avec du cœur et du vrai contact.

 

Comment expliques-tu ton métier à quelqu’un qui ne connaît pas encore le matchmaking ?

Je dirais que je suis une sorte d’architecte de rencontres. Ma mission est d’identifier les bonnes compatibilités, pas sur la base d’un algorithme froid, mais en prenant le temps de vraiment connaître les personnes. Je creuse : qu’est-ce qui te fait vibrer ? Qu’est-ce qui est non-négociable pour toi ? Qu’est-ce qui te fait peur aussi ?
Ensuite, je mets en relation deux personnes dont je pense qu’elles peuvent s’apporter quelque chose. Et je les accompagne dans ce processus : je choisis le lieu, je prépare la rencontre, je fais le debriefing après. Je suis là pour rassurer, ajuster, écouter. Un peu comme une alliée dans la quête amoureuse, en somme.

Qu’est-ce qui, selon toi, différencie Begin des applis de rencontre classiques ?

​​Sur les applis, tu es seul(e) face à ta recherche. Tu scrolles, tu swipes, tu espères. C’est un peu la loterie, et ça peut vite devenir épuisant, voire décourageant.
Avec Begin, tu as quelqu’un qui te connaît, qui comprend tes attentes et qui cherche activement pour toi. C’est du sur-mesure. On prend le temps des entretiens, on creuse en profondeur, et surtout, on organise les rencontres. L’idée, c’est que tu puisses juste te concentrer sur la rencontre elle-même, sans stress logistique.
Et puis, il y a cette dimension « humaine » qui change tout : on n’est pas des photos sur un écran, on est des personnes avec une histoire, une sensibilité, des rêves. Begin remet l’humain au centre.

 

Qu’aimes-tu particulièrement dans l’accompagnement des célibataires ?

cecile matchmaker toulouseCe que j’aime le plus, c’est cet instant où la personne commence à se raconter vraiment. Où elle lâche les filtres, les attentes formatées et où elle me livre ce qui compte réellement pour elle.
J’aime aussi l’idée d’aider les gens à s’écouter eux-mêmes. Souvent, ils arrivent avec une liste de critères très précis, mais au fil de l’échange, on découvre ensemble que ce qu’ils cherchent vraiment, c’est autre chose. Mon rôle est aussi de les aider à mettre de côté les petites voix négatives, les peurs, les a priori qui les limitent. Créer un espace où ils peuvent redevenir eux-mêmes, tout simplement.

 

À Toulouse et plus largement en Haute-Garonne, observes-tu des spécificités ou des attentes particulières chez les célibataires ?
Le cadre de vie influence-t-il la manière de rencontrer l’amour ?

Toulouse, c’est une ville dynamique, jeune, ensoleillée. Il y a une vraie énergie, une vie sociale bouillonnante. Mais paradoxalement, cette abondance peut aussi créer une forme de dispersion. On a l’impression qu’il y a toujours mieux ailleurs, une autre soirée, une autre rencontre possible. Alors on papillonne et on passe parfois à côté de belles histoires.

Ce que je remarque, c’est que les célibataires toulousains aspirent souvent à une connexion plus profonde, à sortir de la superficialité des swipes et des rencontres express. Ils veulent quelque chose de vrai, de construit. Le cadre de vie influence forcément : ici, on aime les terrasses, les balades au bord de la Garonne, les moments conviviaux. J’essaie d’intégrer cet art de vivre local dans mes propositions de lieux de rencontre. L’environnement doit mettre en confiance, donner envie de se découvrir.

Est-ce que tu sens une différence entre les célibataires vivant dans les grandes villes (Toulouse) et ceux installés dans des villages plus reculés ?

Oui, clairement. En ville, on a souvent l’embarras du choix, mais aussi une forme de lassitude. Les célibataires urbains ont généralement déjà testé toutes les applis, enchaîné les rendez-vous décevants et arrivent parfois un peu blasés.
Dans les zones plus rurales ou les petites villes, c’est différent. Le cercle de rencontres est plus restreint, tout le monde se connaît, et oser faire appel à une agence, c’est déjà un grand pas. Mais quand ils franchissent la porte, ils sont souvent plus investis, plus prêts à s’engager dans la démarche.
Mon rôle est justement de faire le pont entre ces réalités différentes, d’élargir les possibles sans perdre en qualité. Quelqu’un de Toulouse peut très bien craquer pour un profil d’Albi ou de Tarbes, si les valeurs et les aspirations se rejoignent.

« Ce qui compte, ce n’est pas juste les critères objectifs, c’est la sensibilité, le langage non verbal, la manière dont la personne parle de l’amour. »

 

Comme tu as pu le remarquer, il est parfois facile de faire matcher deux personnes car tu as l’intuition directe, presque la prémonition… En revanche, cela peut aussi s’avérer plus long, avec une route plus fastidieuse. Certains clients peuvent avoir des recherches très (trop?) spécifiques, ou des spécificités qui font que les recherches sont plus dures.

Comment accompagnes-tu ces clients ?

Avec beaucoup d’écoute et beaucoup d’honnêteté. Quand un profil est plus complexe à matcher, je ne survends rien. Je préfère être transparente sur les défis, tout en restant positive et proactive.
Parfois, le travail consiste d’abord à aider la personne à ajuster ses attentes. Pas pour les réduire, mais pour les affiner, les rendre plus réalistes. Je pose des questions : « Est-ce vraiment un critère essentiel, ou c’est une croyance que tu t’es construite ? » « Qu’est-ce qui se cache derrière cette exigence ? »

Et puis, je continue à chercher, à élargir les critères géographiques ou d’âge si besoin, à croiser avec d’autres matchmakers. L’avantage du réseau Begin, c’est qu’on n’est jamais seul. Je reste convaincue qu’avec du temps, de la patience et de la bienveillance, on finit par trouver. Mais ça demande de l’engagement de part et d’autre.

 

Quelles qualités personnelles sont indispensables, selon toi, pour bien matcher deux personnes ?

Je dirais qu’il faut une bonne dose d’empathie. Être capable de vraiment se mettre à la place de l’autre, de comprendre ce qu’il vit, ce qu’il cherche au-delà des mots.
Il faut aussi de l’intuition. Cette petite voix qui te dit : « Tiens, ces deux-là, je les vois bien ensemble. » Ce n’est pas magique, c’est le fruit de l’observation, de l’écoute attentive. On capte des détails, des résonances, des complémentarités qui ne sautent pas aux yeux au premier abord.
Et puis, il faut une bonne connaissance de soi. Parce que pour guider les autres vers l’amour, il faut avoir fait un peu de chemin soi-même, avoir réfléchi à ce que ça veut dire, aimer et être aimé. Ça permet d’être plus juste, plus ancré dans le réel.

« Ce que j’aime chez Begin, c’est qu’on inverse la logique. Quand deux personnes se rencontrent, elles savent qu’elles ont été pensées l’une pour l’autre. »

Peux-tu nous décrire un peu ta manière de travailler, du premier contact jusqu’à la rencontre ?

Tout commence par un entretien approfondi. On prend le temps, entre 40 minutes et une heure, pour que la personne me raconte son parcours, ses envies, ses peurs aussi. Je remplis les questionnaires avec elle, mais surtout, j’écoute entre les lignes. Ce qui compte, ce n’est pas juste les critères objectifs, c’est la sensibilité, le langage non verbal, la manière dont la personne parle de l’amour.

Ensuite, je passe en revue les profils de ma base. Je cherche les points de compatibilité évidents, mais aussi les petites étincelles : un intérêt commun, une vision de vie qui se rejoint, un humour qui pourrait matcher. Je me projette avec les deux ensemble. Est-ce que je les vois partager un verre en riant ? Se raconter leurs journées ? C’est un mélange d’analyse et d’intuition.
Une fois que j’ai identifié un match potentiel, je reprends contact avec chacun pour présenter l’autre dans les grandes lignes. Je valide que ça leur parle, que ça les inspire. Si c’est le cas, j’organise la rencontre : je choisis un lieu qui leur correspond, un moment propice, et je leur donne rendez-vous.

Après la rencontre, je les rappelle pour un debriefing. C’est un moment clé : ça me permet de comprendre ce qui a fonctionné ou pas, d’ajuster mes critères pour la suite, et surtout, de les accompagner dans leurs réflexions. Le match s’est fait ? Génial. Sinon, on repart de plus belle, avec encore plus de finesse.

 

Quel est le plus grand challenge de ton métier dans ta région ? Et le plus beau cadeau que tu en retires ?

Le plus grand challenge, c’est de me démarquer dans un environnement où les applis sont omniprésentes. Toulouse, c’est une ville hyper connectée, où les gens ont l’habitude de tout faire en ligne, y compris les rencontres. Alors convaincre qu’il existe une autre voie, plus qualitative, plus humaine, ça demande de la pédagogie.

Mon métier, ce n’est pas de promettre des dizaines de rencontres par mois. C’est de proposer des rencontres adaptées et les plus qualitatives possibles. Chez Begin, on mise sur le filtrage, la qualification, l’identification fine des compatibilités. Moins de quantité, plus de qualité.

Quant au plus beau cadeau… c’est quand je sens qu’une personne reprend confiance en elle, qu’elle se remet à croire en l’amour. Quand elle me dit : « Merci de m’avoir écoutée, de m’avoir comprise. » Ça, c’est inestimable.

 

Quelle est ta vision de l’amour aujourd’hui, à l’heure où beaucoup pensent que « tout se fait sur appli » ?

​​Je ne suis pas anti-applis, loin de là. Je pense qu’elles peuvent être très porteuses, notamment pour certains profils ou à certains moments de la vie. Elles ouvrent des possibles et élargissent le champ des rencontres.
Mais voilà : après le match, tu te retrouves souvent seul face à l’organisation, au stress du premier rendez-vous, à la multiplication des rencontres décevantes. Et surtout, tu ne sais jamais vraiment pourquoi cette personne est là : simple curiosité ? Envie de papillonner ? Vraie recherche de quelque chose de sérieux ?

Ce que j’aime chez Begin, c’est qu’on inverse la logique. Quand deux personnes se rencontrent, elles savent qu’elles ont été pensées l’une pour l’autre. Quelqu’un a pris le temps de les écouter, de comprendre ce qu’elles cherchent vraiment et a identifié une vraie compatibilité. Le lieu est choisi avec soin, l’ambiance pensée pour les mettre à l’aise. Et surtout, elles ne sont pas seules : il y a un accompagnement avant et un debriefing après. Finalement, c’est remettre de l’intention dans la rencontre.
La magie du hasard, le coup de foudre, personne ne peut les programmer. Mais on peut créer le terreau fertile. Quand deux personnes arrivent détendues, confiantes, dans un lieu qui leur ressemble, avec l’assurance que l’autre est là pour les bonnes raisons… la chimie a toutes ses chances de s’exprimer. L’accompagnement n’empêche pas la surprise, il lui fait de la place.

 

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