Le matchmaking à travers le monde : traditions d’hier et d’aujourd’hui
Faire rencontrer deux âmes compatibles : une idée aussi vieille que le monde. Bien avant les applis, les swipes ou même les agences matrimoniales modernes, de nombreuses cultures avaient déjà institutionnalisé l’art de créer des couples. Aujourd’hui, les célibataires cherchent de vraies rencontres hors des écrans, et le matchmaking redevint populaire. Mais d’où vient-il ? Et que nous apprennent les traditions du monde sur la rencontre amoureuse ?
Le matchmaking, une tradition ancestrale
Dans la Chine ancienne, les entremetteurs (méi rén) étaient des figures sociales clés. Leur rôle était de consulter les astres, d’étudier la compatibilité des familles, et de négocier les unions avec finesse. Pas si loin, au Japon, les “nakōdo” remplissaient une fonction similaire dans les mariages arrangés traditionnels.
Dans les communautés juives d’Europe de l’Est, le « shadchan » organisait des mariages en tenant compte de la religion, du caractère et des valeurs. Ce rôle existe toujours aujourd’hui dans certains cercles, modernisé mais toujours central.
En Inde, le matchmaking familial reste très courant, même chez les jeunes générations. Si les applications y gagnent du terrain, les mariages arrangés représentent encore plus de 80 % des unions, et les marieurs professionnels, ou les portails de mariage, jouent un rôle majeur.
Jusqu’au XXᵉ siècle, dans la France rurale, les rencontres amoureuses se faisaient souvent grâce au bouche-à-oreille, aux bals ou aux intermédiaires du village. Dans les familles méditerranéennes, les tantes, voisines et grands-mères jouaient souvent les entremetteuses avec talent.
Avec le temps, les modes de rencontre ont évolué. Dans les années 1960, les agences matrimoniales, autrefois appelées agences d’affaires, ont gagné en popularité et en respectabilité, devenant incontournables pour ceux en quête d’une relation sérieuse.
Dans les agences matrimoniales des années 1960, la compatibilité entre deux personnes était déterminée grâce aux cartes perforées. Ces fiches codées permettaient de comparer les critères et attentes de chacun, dans l’espoir de former des couples compatibles. Une méthode qui, à l’époque, représentait une avancée technologique surprenante.
Quand l’amour est assisté par des pros : l’évolution du métier
Avec l’urbanisation et l’évolution des cercles sociaux, le matchmaking est devenu une véritable profession. Au 20e siècle, les premières agences matrimoniales ont émergé, utilisant des méthodes assez strictes : profils papier, entretiens formels et abonnements coûteux.
Avec l’arrivée d’internet, le métier a été complètement bouleversé. Les applications de rencontre ont pris une place dominante, attirant les célibataires avec la promesse de facilité et de rapidité. Mais elles ont aussi leurs limites : échanges superficiels, phénomène du ghosting, lassitude face au swipe incessant…
C’est dans ce contexte que des agences comme Begin ont vu le jour : une nouvelle génération de matchmakers qui réconcilient le fond (l’humain, l’écoute) et la forme (des outils modernes, un accompagnement sur-mesure).
Le matchmaking en 2025 : entre tradition et innovation
Aujourd’hui, les matchmakers modernes n’ont plus rien à voir avec les stéréotypes passés. Ils et elles sont formé·es, souvent issu·es des milieux de la psychologie, des ressources humaines ou du coaching. Ils combinent questionnaires approfondis, intuition humaine, et accompagnement bienveillant pour créer des rencontres sincères.
Chez Begin, on ne montre pas de photo à l’avance. On ne donne pas les numéros de téléphone. On organise la rencontre dans un lieu choisi avec soin. On débriefe, pour ajuster, affiner, et proposer mieux la fois suivante si cela s’avère nécessaire. Le tout dans une démarche résolument respectueuse, inclusive et authentique.
Car même si les cultures varient, le besoin de véritable connexion reste universel. Le matchmaking n’est pas une pratique révolue, mais un savoir-faire ancien revisité, qui s’intègre parfaitement aux attentes modernes.
